Ðåôåðàòû. Notions preliminaires. Le mot

Nous assistons souvent à la confusion du sens étymologique d'un mot et de sa motivation. Toutefois le sens étymologique appartient à l'histoire du mot, alors que la motivation en reflète l'aspect à une époque donné.

Tous les mots d'une langue ont forcément un sens étymologique, explicite ou implicite, alors que beaucoup d'entre eux ne sont point motivés. Tels sont chaise, table, main, sieste, fortune, etc. Nous aurons des mots motivés dans journaliste, couturière, alunir, porte-clé, laisser-passer, dont le sens réel émane du sens des éléments composants combinés d'après un modèle déterminé. La motivation de ces mots découle de leur structure formelle, et elle est conforme à leur sens étymologique. Il en est autrement pour vilenie dont la motivation actuelle est en contradiction avec le sens étymologique puisque ce mot s'associe non plus à vilain, comme à l'origine, mais à vil et veut dire « action vile et basse. »

§ 5. Caractéristique phonétique des mots en français moderne. Nous nous bornerons ici à noter certains traits caractérisant les mots français quant à leur composition phonique et leur accentuation dans la chaîne parlée.1

Les mots français sont caractérisés par leur brièveté. Certains se réduisent à un seul phonème. Il s'agit surtout de mots non autonomes (ai, eu, on, est, /', d\ etc), les mots autonomes à un phonème étant exclusivement rares (an, eau).

Par contre, les monosyllabes sont très nombreux dans ces deux catégories de mots (le, les, des, qui, que, mais, main, nez, bras, monte, parle, etc). Ces monosyllabes sont parmi les mots les plus fréquents.

L'analyse d'un certain nombre de textes suivis a permis de constater que les mots contenant une syllabe forment environ 61% et les mots à deux syllabes forment près de 25% de l'ensemble des mots rencontrés. Cet état de choses est le résultat d'un long développement historique qui remonte à l'époque lointaine de la formation de la langue française du latin populaire (ou vulgaire). Pour la plupart les monosyllabes sont le résultat des nombreuses transformations phonétiques subies par les mots latins correspondants formés de deux ou trois syllabes; cf.: homme < lat. « homo », main < lat. « manus », âme < lat. « anima ».

Le français possède naturellement des mots à plusieurs syllabes; toutefois il y a visiblement tendance à abréger; es mots trop longs auxquels la langue semble répugner (métropolitain > métro, stylographe > stylo, piano-forte > piano, automobile > auto, météorologie < météo; cf. aussi avion qui s'est substituera aéroplane, pilote à aviateur).

Cette tendance à raccourcir les mots, qui s'est manifestée à toutes les époques, a pour conséquence un autre phénomène caractéristique du vocabulaire français - l'homonymie) Un grand nombre de mots a coïncidé quant à la prononciation à la suite de modifications phonétiques régulières.

C'est surtout parmi les monosylabes que l'on compte un grand nombre d'homonymes; cf.: ver <. lat. « verrais », vers (subst); lat. « versus », vers (prép) < lat. « versus », vert < lat. « vendis-». - D'ici de nombreuses séries d'homonymes: par, part, pars~; cher, chair, chaire ', air, ère, aire, hère, erre (il), etc. A la suite de l'homonymie le mot perd de son autonomie. Toutefois les distinctions sémantiques et grammaticales des homonymes trouvent un support dans l'orthographe (à l'exception des cas d'homographie: goutte, goutté), qui rend un service incontestable, en prenant dans l'énoncé écrit une importance particulière. Grâce à l'orthographe et au contexte l'homonymie ne présente point de sérieux inconvénient ainsi que le pensent certains linguistes qui qualifient ce phénomène naturel de pathologique l. En réalité les homonymes se laissent facilement identifier et les cas de confusion dans-la parole sont pratiquement réduits à zéro. Là, où la confusion est possible « il suffit de faire intervenir dans les énoncés... une modification minimale pour que leur signification se trouve précisée ». s Ainsi, en français nous avons:

L'association des maires de France,

L'association des mères de France, etc. Or, pour échapper à l'ambiguïté, il suffit de dire dans le deuxième cas:

L'association des mères françaises,. etc. » 8

Quant à la syllabation des mots français elle est reconnue comme étant remarquablement uniforme et simple. Ce sont les syllabes ouvertes qui forment près de 70% dans la chaîne parlée. Surtout fréquentes sont les syllabes ouvertes du type consonne-voyelle (par exemple: [a-vi-za-se] - envisager, \ ede-pâ-dâ] - indépendant), moins nombreuses sont les syllabes des types consonne-consonne-voyelle et voyelle (par exemple: [blé-sel - blesser, [tru-ble] - troubler, [e-ku-te] - écouter). Parmi les syllabes fermées on rencontre surtout le type consonne-voyelle-consonne (par exemple: [sur-nal] - journal, [par-tir] - partir). Les autres types sont rares. * Cette particularité de la structure syllabique des mots français contribue à son tour à l'homonymie.

Le mot français peut commencer par n'importe quelle consonne, toutefois les semi-consonnes initiales [j] [w] [uj

,sont rares; de même que le h «aspiré» (haine, haïr, haricot, haie, onze, un (nom de nombre, etc).

On ne compte qu'un certain nombre de mots commençant par [z] (zèbre, zéro, zinc, zone, zoo), par un [t]] dans l'argot ou le langage familier (gnaule, gnaf, gnouf).

Relativement peu nombreuses aussi sont les combinaisons de consonnes au début du mot. Ce sont, au cas échéant, des groupes de deux consonnes dont le premier élément est une occlusive [p], [t], [k], [b], [dl, [g] ou une spirante labiale [f], [v] suivie d'une liquide [1], [r] ou d'une semi-voyelle [w],

lj], luJ-

Ce sont aussi les combinaisons initiales comportant trois consonnes dont une liquide et une semi-voyelle: [prw], [plw], [plq], [trw], [trq], [krw], [krq], etc.

Les autres combinaisons de deux ou de trois consonnes aussi bien au début qu'à l'intérieur du mot sont rares (pneumatique, phtisie, stress, strident, strapontin, esclandre, escrime), apparaissant, comme règle, dans des mots d'emprunt.

Quant aux voyelles le français répugne aux hiatus à l'Intérieur des mots (cf. appréhender, méandre), il est exempt de diphtongues.

Notons aussi le service rendu par les phonèmes dans la distinction des vocables différents.

A. Sauvageot souligne le rôle exclusif de la consonne initiale dans la différenciation des mots. « II arrive, dit-il, qu'une même voyelle fournisse presque autant de vocables qu'il y a de consonnes pour la précéder: pont/ ton/ bon/ don/ gond/ fond/ font/ vont/ long/ mont/ nom/ rond/ sont/ son/ jonc/, etc. »

La voyelle aussi a une valeur différencielle très impor tante. Dans le schéma consonnantique. p-r selon la voyelle on a: "

par, part

port, porc, pore

pour

père, paire, pair

peur

pur

Telles sont à grands traits les possibilités combinatoires des phonèmes français.

Dans la langue russe les mots dans la chaîne parlée sont généralement marqués de l'accent tonique, ce c [ui facilite leur délimitation. Il en est autrement pour le français où les mots phonétiquement se laissent difficilement isoler dans le discours; privés de l'accent tonique propre, ils se rallient les uns aux autres en formant une chaîne ininterrompue grâce aux liaisons et aux enchaînements. On dégage, en revanche, des groupes de mots représentant une unité de sens et qui sont appelés « groupes dynamiques ou rythmiques » avec un accent final sur la dernière) voyelle du groupe.

Cette particularité de l'accentuation fait que le mot français perd de son autonomie dans la chaîne parlée. La délimitation phonétique des mots émis dans la parole en est enrayée. Ceci explique les modifications de l'aspect phonétique survenues à certains mots au cours des siècles. Les uns se sont soudés avec les mots qui les précédaient, dont l'article défini; c'est ainsi que ierre est devenu lierre, endemain - lendemain, nette - luette, oriot-loriot; d'autres, au contraire, ont subi une amputation: lacunette (=petit canal) s'est transformé en la. cunette car on a pensé à l'article précédant un substantif; de même ni1 amie a été perçu comme ma mie et l'agriotte comme la griotte (dans l'argot).

Toutefois il serait abusif d'insister sur l'absence totale de limites entre les mots dans la chaîne parlée en français. En effet, certains indices phonétiques contribuent à dégager les mots dans le discours. Ainsi, par exemple, le son [z] qui apparaît dans les liaisons signale la jointure entre deux mots. Il en est de même de l'hiatus qui, comme nous l'avons signalé, est rare à l'intérieur du mot, mais assez régulier à la limite des mots.1 Un indice important est l'éventualité d'une pause en fin de mot dans la chaîne parlée.

§ 6. Caractéristique grammaticale du mot en français moderne. Les unités essentielles de - la langue étroitement liées l'une à l'autre sont le mot et la proposition. Les mots acquièrent dans la proposition une force particulière en tant qu'élément de la communication. C'est en se groupant en propositions d'après les règles grammaticales que les mots manifestent leur faculté d'exprimer non seulement des notions, des concepts, mais des idées, des jugements. Dans la proposition les mots autonomes remplissent les fonctions de différents termes, dits termes de la proposition (du sujet, du verbe, du complément, etc), tandis que les mots non - autonomes établissent des rapports\variés entre les termes ou les parties de la proposition. La faculté de former des propositions afin d'exprimer des. jugements constitue une des principales caractéristiques grammaticales des mots. "i Une autre particularité du mot consiste dans ce qu'il appartient à une des parties du. . discours. . Ainsi, on distingue les substantifs, les adjectifs, les adverbes, les verbes, les pronoms, etc. Les parties du discours sont étudiées par la grammaire: elles constituent la base de la morphologie. C'est à partir des propriétés des parties du discours que la grammaire crée les règles des groupements de mots, les règles qui sont le produit d'un long travail d'abstraction de la mentalité humaine. Il serait pourtant faux de traiter les parties du discours de catégories purement grammaticales. En effet, les parties du discours se distinguent les unes des autres par leur sens lexical: les substantifs désignent avant tout des objets ou, des phénomènes, les verbes expriment des actions ou des états; les adjectifs - des qualités, etc. C'est pourquoi il serait plus juste de nommer les parties du discours catégories lexico-grammaticales.

La composition morphémique des mots est aussi étudiée par la grammaire, pourtant elle a un intérêt considérable pour la lexicologie. La faculté du mot de se décomposer en morphèmes présente une des caractéristiques grammaticales du mot qui, en particulier, le distingue du morphème. Ce dernier, étant lui-même la plus petite unité significative de la langue, ne peut être décomposé sans perte de sens. Ainsi, le mot amener comporte trois morphèmes: a-tnen-er, mais on ne peut plus décomposer ces derniers en plus petites unités significatives. On peut seulement en déterminer la structure phonique, en isoler les phonèmes. Les phonèmes ne possèdent point de sens propre, ils ne servent qu'à distinguer les morphèmes: (cf.: amener et emmener; mener et miner). Ce sont principalement les mots autonomes qui se laissent décomposer en morphèmes. Quant aux mots-outils, dont beaucoup se rapprochent à certains égards des morphèmes, ils constituent généralement un tout indivisible.

Parmi les mots autonomes, il y en a de simples qui sont formés d'une seule racine. Tels sont: homme, monde, terre, ciel, arbre, table, porte, chambre, etc. Ces mots pourraient être aussi appelés « mots-racines ». Plus souvent les mots contiennent une ou plusieurs racines auxquelles se joignent des affixes (les préfixes placés avant et les suffixes placés après la racine) et les terminaisons (ou désinences). On dis - lingue encore le thème (ou le radical), c'est-à-dire la partie du mot recelant le sens lexical et précédant la terminaison. Ainsi, dans l'exemple: Nous démentons les calomnies des fauteurs de guerre, le mot démentons comprend la racine - ment-, le préfixe dé-, le thème dément-, la terminaison - ons. La racine recèle le sens lexical fondamental du mot. Le thème qui comporte tout le sens lexical du mot s'oppose à la désinence qui est porteur d'un sens grammatical.

Dans le français moderne le thème apparaît exclusive-, ment dans la conjugaison des verbes qui ont conservé jusqu'à présent des traits de l'ancien synthétisme, tandis que dans les nominaux, depuis la destruction, du système de déclinaison, le thème ne se laisse plus dégager, il coïncide avec le mot. Les finales des substantifs et des adjectifs telles que animal - animaux, paysan - paysanne; blanc - blanche, fin - fine ne sont plus des désinences mais de simples alternances phoniques à valeur grammaticale.

Dans les travaux des linguistes français le terme « thè me » s'emploie encore pour désigner la partie du mot à la - . quelle s'applique l'un ou l'autre affixe servant à former ce mot. Il serait plus exact de nommer cette partie du mot thème de formation (ou «base formative»), afin de la dis tinguer du « thème » proprement dit qui s'oppose à la dési nence à valeur grammaticale. Ainsi, par exemple, dans ac climatation le thème de formation est présenté par la partie acclimat - à laquelle s'applique le suffixe - ation. Les thèmes de formation peuvent être ou non en corrélation avec des mots indépendants. Ils sont respectivement appelés libres comme dans refaire, laitière, cache-nez (cf. faire, lait, cache, nez) et liés comme dans fracture, bibliothèque (cf. fraction; biblio phile; filmothèque). A l'encôntre du «thème», «le thème de formation » ne, recèle guère, comme règle, tout le sens lexical du mot. '"ff' * '

Les affixes appliqués au thème de formation peuvent tout simplement en modifier le sens. Tels sont les cas de jardinet, maisonnette, refaire. Plus souvent les rapports sémantiques entre le thème de formation et l'affixe sont plus compliqués; dans ces derniers cas, on crée des mots qui se distinguent essentiellement par leur sens du thème de - for-mation. Ainsi le mot Français (m) n'exprime point une espèce de France, mais un habitant de ce pays; une laitière n'est pas une sorte de lait, mais une femme qui vend ce produit.

Donc, les affixes peuvent conférer aux mots qu'ils for tique et ne servent qu'à former les variantes, grammaticales dêsverbes, _ce qui nous autorise à les qualifier de morphèmes. - Il n'est ^ârTois pas moins difficile d'établir'les., limites. entre un mot et un groupe de mots. Parmi les linguistes soviétiques qui ont traité le problème du mot et ses limites, il faut nommer tout d'abord le professeur A.I. Smirnitsky. Il a démontré de façon probante que le mot est caractérisé par une intégrité sémantique et formelle. Toutefois, l'intégrité sémantique qui se traduit par la faculté d'exprimer une notion, un concept, caractérise non seulement les mots, mais aussi bien les groupes de mots. Il en est autrement pour l'intégrité formelle qui appartient en propre aux mots et sert, par conséquent, de véritable critère distinctif. '

_ Pour la plupart, les mots se laissent aisément distinguer des groupes de mots; tel est le cas des mots simples ou mots-racines et des mots dérivés formés par l'adjonction d'af-fixes. La distinction des mots composés, qui par leur structure se rapprochent le plus des groupes de mots, présente de sérieuses difficultés. Celles-ci sont surtout grandes dans la langue française où les mots cb'mposés sont souvent formés d'anciens, groupes de mots.

En appliquant à la langue française le critère avancé par le professeur A.I. Smirnitsky, on devra reconnaître que les formations du type fer à repasser, chemin de fer% pomme de terre sont, contrairement à l'opinion de la plupart des linguistes français, des groupes de mots, tandis que bonhomme^ basse-cour, gratte-ciel sont des mots.

Donc,, il faut faire la distinction entre un mot et un morphème, d'un côté, un mot et un groupe de mots, de l'autre 1 II reste fort à faire pour fixer les limites du mot; c'est un problème ardu qui exige un examen spécial pour chaque langue.

§ 7. L'identité du mot. Envisagé sous ses aspects phonétique, grammatical et sémantique le mot présente un phénomène complexe. Pourtant dans l'énoncé, dans chaque cas concret de son emploi, le mot apparaît non pas dans toute la complexité de sa structure, mais dans une de ses multiples formes, autrement dit, dans une de ses variantes.

Comment savoir si nous avons affaire à des mots distincts ou aux variantes d'un seul et même mot? De même que pour les mots différents les variantes admettent des distinctions d'ordre matériel (l'enveloppe sonore) et d'ordre idéal (le sens). Toutefois ces distinctions matérielles et idéales ne sont possibles que dans une certaine mesure, dans un cadre déterminé. Pour les variantes ces distinctions ne seront que partielles et ne détruiront jamais l'intégrité du mot.

Quelles sont donc les variantes possibles d'un mot?

Ce sont:

-les variantes de prononciation: [mitinl et [miteg] pour meeting, iby] et [byt] pour but, [u] et [ut] pour août, [mœ: r] et [moers] pour mœurs, [egzal et [egzakt] pour exact, [k5ta] et [kôtakt] pour contact; - les variantes grammaticales:

dors, dormons, dormez; - les variantes pseudo-formatiyes (lexico-grammaticales): maigrichon et maigriot, maraude et maraudage; - les variantes lexico-sémantiques:

notionnelles: palette - « plaque sur laquelle les pein tres étalent leurs couleurs » et « coloris d'un peintre »;

notionnelles-affectives: massif - « épais, pesant », au figuré esprit massif - « grossier, lourd »; moisir - « cou vrir d'une mousse blanche ou verdâtre qui marque un commen cement de corruption », au figuré moisir quelque part - « de meurer inutile, improductif »;

-les variantes stylistico-fonctionnelles:

à support phonique: oui - littéraire et ouais - po pulaire, aristocrate - littéraire et aristo - familier;

à support notionnel-affectif: marmite - «récipient»

littéraire et « gros obus» - familier;

les variantes orthographiques: gaîment et gaiement, soûl et - saoul.

Il est à noter,que les modulations grammaticales et stylistico-fonctionnelles n'attaquent jamais l'intégrité du mot. Dans j'ai dormi et je dormirai nous avons le même verbe dormir malgré l'opposition des temps.

Il en est autrement pour les modulations phoniques et notionnelles. Des distinctions phoniques ou notionnelles radicales amèneraient à l'apparition de mots différents. En effet, malgré l'identité de leur aspect phonique calcul - « opération arithmétique » et calcul - « concrétions pierreuses » sont deux mots du fait que les notions qu'ils expriment n'ont rien de commun. Les termes thème et radical à sonorité différente sont des mots distincts malgré l'identité de leur valeur sémantique. Pour qu'il y ait variantes d'un même mot il ne doit pas y avoir d'interdépendance

entre les modulations dans leur enveloppe sonore et leur valeur notionnelle, mais il suffit d'avoir en commun quelque trait fondamental quant à l'aspect phonique et la valeur notionnelle. Pour l'aspect phonique cette communauté se traduit par la présence dans les variantes de la même racine qui constitue la base de la structure matérielle du mot. La communauté notionnelle consiste dans le lien qui s'établit entre les divers sens du "mot.

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4



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